L’année 2022 aura été une année de souffrance mais humainement très constructive. En se réveillant le matin avec nos objectifs, on se rend compte que chaque journée est un voyage, un voyage à la quête du bonheur. Bonheur, le temps d’un instant ou bonheur pendant toute une vie. A la tribu ou en ville, chacun cherche ce moment de bonheur ou l’ont déjà sans avoir à le rechercher.
Beaucoup œuvrent pour ces instants : il y a ceux qui œuvrent par la foi pour délivrer une forme de bonheur spirituel. Beaucoup de frères et de sœurs ont trouvé le bonheur par « Comme un enfant ». Je tiens à saluer par ce titre revisité, le travail acharné de nos pasteurs, de nos catéchèses, nos prêtres, nos diacres, pour nous faire rappeler que la seule voie possible vers le bonheur éternel, c’est Dieu ! Petit clin d’œil à la chorale de Ouare, olé nane nei.
Il y a ceux qui œuvrent aussi par la foi en notre culture, en nos traditions et qui travaillent au quotidien pour que vive la culture kanak dans notre pays. Je rêve de pouvoir redessiner ce monde dans lequel on vit pour qu’il soit « Notre monde » à tous, un monde libre, un monde où la guerre des terres, des égos, des intérêts n’aura plus sa place. Que Kapethyuwa puisse « éclairer » (Yaak) notre chemin comme nos enfants illuminent nos foyers.
